Créateur de contenus multimédias : un nouveau métier qui prend du galon

D’ailleurs, ces dernières années, de nouveaux métiers particulièrement rentables sont apparus grâce à l’appétit du public pour ce type de produits. Vlogueurs, influenceurs, youtubeurs, instagrameurs… les néologismes sont nombreux et l’économie des créateurs est en pleine explosion.

Les créateurs se multiplient

À ses débuts, la création de contenus était surtout considérée comme un hobby, surtout lorsque lesdits contenus étaient destinés aux réseaux sociaux. Mais depuis qu’il était possible de monétiser les contenus (notamment les vidéos YouTube), la création est devenue un métier à part entière, et qui peut rapporter gros. 

En fonction de leur popularité, outre la rémunération fournie par les plateformes, les créateurs de contenu peuvent négocier des contrats de sponsoring ou de placement de produits avec des marques plus ou moins connues. 

Pour preuve de la popularité de ce métier, les chiffres officiels annoncent que le nombre de créateurs a été multiplié par deux lors des deux dernières années. On dénombre un peu moins de 150 millions de créateurs en 2020 contre plus de 300 millions aujourd’hui.

C’est aux États-Unis que l’on assiste à la plus forte augmentation puisque 34 millions de nouveaux créateurs se sont fait officiellement connaitre lors des deux dernières années, ce qui représente une hausse de 40 %. Les Sud-Coréens montrent aussi un grand intérêt à la création de contenus, puisque 11 millions d’entre eux ont rejoint « la profession » sur ladite période. Viennent ensuite les créateurs espagnols avec 10 millions de nouveaux arrivants.

Devenir créateur en étant autoentrepreneur

Exercer le métier de créateur de contenu en restant indépendant n’est pas une mauvaise idée en soi. Le seul problème pourrait être l’absence de statut. Ce qui rend la création de micro-entreprise très pertinente. D’autant plus qu’un tel statut présente des avantages non négligeables.

• Ceux qui ont défini cette forme d’entreprise ont fait en sorte que les contraintes liées aux formalités administratives soient allégées autant que peu se faire.
• La gestion d’une microentreprise ne requiert pas non plus d’outils complexes ou de procédures fastidieuses. Toujours à ce propos, tout est fait pour s’assurer que la démarche soit la plus simple possible pour l’autoentrepreneur.
  
• Autres avantages, et non des moindres, l’autoentrepreneur est exonéré de TVA et peut prétendre à diverses aides pour monter son entreprise.