Les plans de restructuration ont fortement impacté les entreprises de la tech

Avec la révolution numérique, les entreprises de la Tech se sont retrouvées sur le devant de la scène. Malgré tout, même les entreprises de cette catégorie qui semblaient avoir le vent en poupe ont pâti de la crise sanitaire, de celle des cryptomonnaies ainsi que de tous les événements économico-sociaux malencontreux survenus dernièrement. Pour éviter de mettre la clé sous la porte, elles ont été nombreuses à réduire leurs effectifs.

Les pertes d’emplois se multiplient

Bien que dévastateurs, les plans de restructuration ont été un mal nécessaire pour un certain nombre d’entreprises de la Tech.

Même des géants comme Apple se sont retrouvés ébranlés par la nouvelle conjoncture économique. Pour réduire ses charges, notamment au niveau de sa masse salariale, la marque à la pomme a décidé de suspendre les recrutements. Sauf qu’elle ne s’est pas contentée de geler les embauches, elle est allée plus loin en se séparant d’une centaine de recruteurs.

Autre entreprise à avoir adopté des mesures drastiques pour limiter les pertes d’exploitation (23 milliards de dollars au dernier trimestre), Softbank a annoncé son intention de licencier un employé sur cinq.

Les postes supprimés se comptent aussi par centaines chez la plateforme Crypto, rien que pour le mois d’août. Parmi les explications avancées pour justifier ces licenciements, le cours des monnaies virtuelles qui a dégringolé. Pour rappel, le mois de juin dernier a déjà été le théâtre d’une suppression massive de postes (260 collaborateurs licenciés).

20 % des effectifs, c’est également la proportion choisie par l’assurtech Lemonade en matière de suppression de postes, idem pour la société d’assurance auto Metromile.

Échapper aux coups de sabre en devenant autoentrepreneur

Les plans de restructuration restent « une épée de Damoclès » au-dessus de la tête des salariés d’entreprise. Pour y échapper, devenir autoentrepreneur semble être une alternative pertinente.

• Ce statut est facile à obtenir. Et en plus d’être son propre patron, le travailleur bénéficie d’une gestion simplifiée de son activité ainsi que d’un régime fiscal plutôt avantageux.
• Pour le salarié qui a été épargné par la vague de licenciement, il lui est toujours possible de devenir autoentrepreneur et donc de s’offrir un filet de sécurité, sachant que l’autoentreprise peut être cumulée avec le salariat.