Les raisons de l’engouement des jeunes pour l’entrepreneuriat
Tous les voyants sont au vert pour les porteurs d’un projet de création ou de reprise. La jeune génération est particulièrement intéressée. Près de la moitié des futurs diplômés envisagent de se lancer dans les cinq ans suivant la fin de leurs études. Les motivations de ces candidats à l’entrepreneuriat sont variées.
Inadéquation entre les attentes des jeunes diplômés et les réalités du monde du travail
Pour les jeunes actifs, la quête de sens au travail est une priorité, en particulier avec les changements sociétaux actuels. Désireux de créer de l’impact au quotidien, ils accordent une place centrale à l’utilité de leur emploi et aux valeurs de l’entreprise.
Par ailleurs, faire carrière au sein d’institutions prestigieuses et de grands groupes ne fait plus rêver comme avant.
- D’une part, depuis quelques années, de nombreux grands comptes et multinationales ont été impliqués dans des scandales très médiatisés à travers le monde.
- D’autre part, les jeunes sont très sensibles à la question environnementale, qui représente encore un gros enjeu pour ces grandes sociétés.
Les jeunes misent ainsi sur les startups et les acteurs de la Tech, où ils espèrent bénéficier de plus de considérations, et pouvoir se réaliser dans leur vie professionnelle. En effet, comme le confirme une récente enquête menée par l’ISC Paris,
« l’épanouissement personnel reste pour la majorité des étudiants le premier facteur de réussite ».
La liberté et la flexibilité constituent une autre attente forte des futurs actifs. Selon le sondage de l’ISC Paris,
« la distinction entre vies personnelle et professionnelle est cruciale ».
Par ailleurs, ils ne souhaitent plus travailler sous l’autorité d’un manager, mais recherchent au contraire l’autonomie et la responsabilité. Audacieuse, cette jeunesse a confiance en sa capacité de décrocher un CDI plus tard, et ne vise d’ailleurs pas la sécurité de l’emploi, lui préférant l’expérience et l’aventure.
Multiplication des formes de soutien à l’entrepreneuriat
Pour ces raisons, beaucoup ne se reconnaissent plus dans l’univers du travail actuel et dans le modèle carriériste. Faute de trouver dans le secteur l’employeur dont la vision correspond à leurs aspirations, ils projettent de créer leur propre entreprise afin de participer au changement dans le monde.
Pour encourager l’entrepreneuriat, l’État, ainsi que des entreprises et organismes privés ont mis différents dispositifs en place. Les programmes d’accompagnement se multiplient, les modalités d’accès aux financements publics sont assouplies, des concours d’innovation sont régulièrement organisés. Parmi eux figurent Bpifrance et son BigTour, ainsi que les MoovJee et Pépite France. La French Tech n’a jamais été aussi accessible.
Les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas en reste, avec des mouvements entrepreneuriaux émergents au sein des écoles, tels que la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE), et les campus sont de plus en plus nombreux à accueillir des associations entrepreneuriales ou des incubateurs. Les cursus sont également adaptés, avec des Masters spécialisés en entrepreneuriat dans les universités et grandes écoles françaises et une place accrue pour la culture de l’innovation, le leadership.
De plus, pour devenir autoentrepreneur en étant jeune diplômé, les formalités sont allégées et s’effectuent directement en ligne. Après la déclaration de début d’activité et la domiciliation de la micro-entreprise pour qu’elle ait une adresse physique, il faut s’immatriculer auprès du Répertoire des Métiers (RM) ou du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) selon la nature de l’activité, artisanale ou commerciale.
L’ouverture d’un compte bancaire dédié à son entreprise n’est pas obligatoire tant que le chiffre d’affaires hors taxes ne dépasse pas 10?000 euros pendant deux ans. La souscription d’une assurance professionnelle ou responsabilité civile professionnelle peut être requise pour certains métiers, afin d’indemniser les éventuels dommages causés par les tiers et sécuriser les biens matériels et immatériels de l’auto-entrepreneur, de même que ses revenus.
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