SparingVision boucle un tour de table de 75 millions d’euros

Mais pour mener à bien les essais cliniques, plus particulièrement sur des sujets humains, elle a besoin de fonds. C’est dans cette optique qu’elle a mené une levée de fonds auprès de ses investisseurs historiques. Le tour de table a été fructueux et lui a permis de récolter 75 millions d’euros.

Les biotechs, des clientes potentielles pour les autoentrepreneurs informatiques

Certes, leur domaine d’activité reste avant tout la santé, mais les biotechs, en tant que start-ups, sont également des entreprises novatrices dans les nouvelles technologies. Elles constituent ainsi des clientes potentielles pour l’auto entrepreneur IT.

L’expert en informatique peut, par exemple, concevoir des solutions logicielles pour :

• faciliter la synthèse des résultats de recherches,
• automatiser certains processus, 
• proposer des moyens de communication performants, 
• ou encore fluidifier les échanges avec les autres biotechs en optimisant la présence en ligne.

D’ailleurs, cette visibilité en ligne est aussi primordiale pour le consultant IT dans sa quête de nouveaux clients.

Aujourd’hui, Internet reste le canal le plus efficace pour se faire connaître. Les supports de communication digitaux sont nombreux, à commencer par le site web où le consultant peut :

• promouvoir sa marque (son identité visuelle), 
• présenter en détail l’ensemble de ses services, 
•  partager le témoignage de ses clients ou encore indiquer ses coordonnées.

Deux nouveaux traitements pour tenter de guérir une maladie génétique

Pour en revenir à SparingVision, les fonds qu’elle vient de récolter auprès de 4BIO Capital, Bpifrance, le RD Fund, Ysios Capital, mais surtout de Jeito Capital et UPMC Entreprises, vont lui servir à financer les essais cliniques de deux nouveaux traitements de la rétinite pigmentaire.

Une grande première puisque les thérapies SPVN06 et SPVN20 seront donc testées sur des sujets humains. Ces thérapies géniques, si elles sont efficaces, seront révolutionnaires en ce sens qu’elles sont agnostiques des mutations génétiques. En d’autres termes, elles permettraient de soigner la rétinite pigmentaire, peu importe le type de mutations responsables de la maladie.

Les deux traitements n’entreront pas en phase clinique en même temps. La start-up a prévu de commencer les essais pour le traitement SPVN06 d’ici la fin de l’année. Pour le SPVN20, la phase clinique ne devrait pas démarrer avant 2024.