Étudiant-entrepreneur vs Auto-Entrepreneur : quel statut choisir ?
Étudiant-entrepreneur : encourager les chefs d’entreprise de demain
Le statut d’étudiant-entrepreneur vise à commencer à préparer pendant ses études le projet entrepreneurial que l’on souhaite développer une fois entré(e) dans la vie active.
En jouant sur la mise en réseau des forces vives au niveau local, le statut d’étudiant-entrepreneur vise à aider le jeune à préparer son projet entrepreneurial durant ses études afin d’être prêt à créer son entreprise une fois son diplôme obtenu. Il entend être un accélérateur de projets valorisant le volontarisme et l’esprit d’entreprise des jeunes français.
Tout comme dans le statut d’auto-entrepreneur, c’est la philosophie de l’apprentissage par l’action qui prédomine, également appelée « learning by doing ». L’objectif est donc de familiariser les étudiants avec le mécanisme de création d’une entreprise, de la définition du projet à la recherche de financements, en passant par l’élaboration d’un business plan.
Un statut réservé aux projets (très) innovateurs !
Dans 62% des cas, le statut d’étudiant-entrepreneur est octroyé à des projets « d’envergure » selon les chiffres évoqués par le coordinateur national du plan PEPITE (Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat), financé par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Cela n’est donc pas accessible à tout le monde.
Ce statut apparaît donc intéressant pour les projets d’entreprise nécessitant un investissement important en termes d’infrastructures, de recherches préalables, mais également de financements. Parmi les secteurs les plus propices, on peut penser à l’innovation technologique et environnementale, à la biomédecine, à encore à des nouveaux concepts commerciaux (boutiques, restauration, prestataire de services, etc.).
[ATTENTION] : Le statut d’étudiant-entrepreneur ne vise pas tant à dynamiser le nombre de travailleurs indépendants dans le pays, mais plutôt à encourager une nouvelle génération de chefs d’entreprises dans des secteurs innovants.[ATTENTION]
L’auto-entrepreneur : devenir travailleur indépendant
Le spectre du statut d’étudiant-entrepreneur reste donc circonscrit et complète le dispositif de l’auto-entrepreneur sans recouvrir la même réalité. Ainsi, le nombre d’inscription au statut d’étudiant-entrepreneur reste timide. Alors que l’objectif chiffré était de créer 20 000 entreprises en quatre ans, seuls 650 étudiants ont bénéficié du statut lors de sa première année.
La faute à la faiblesse des moyens alloués aux PEPITE (4,6 millions d’euros sur trois ans), au manque de communication autour du statut et à l’absence de mécanismes de coordination entre les PEPITE, afin qu’ils puissent partager leurs meilleures pratiques. La faute également à une exigence accrue en matière d’innovation et de nouveaux concepts et de secteurs comme évoqué plus haut.
L’auto-entreprise constitue à l’heure actuelle une voie d’accès à l’entreprise infiniment plus populaire. De par sa simplicité, la diversité des aides auquel il donne droit, mais également la relative faiblesse de ses charges, le statut d’auto-entrepreneur s’impose comme l’une des voies les plus attractives pour les jeunes diplômés cherchant à s’assurer de la viabilité de leur projet. Elle apparaît plus adaptée pour des activités qui misent plus sur l’expertise individuelle plutôt que la nécessité de bénéficier d’une infrastructure complexe : services à la personne (coiffure, aide à domicile, entretien), bâtiment, transports, information et communication, création artistique et design.
Il ne faut toutefois pas non plus négliger les synergies qui existent entre les deux statuts : un étudiant bénéficiant du statut d’étudiant-entrepreneur peut tout à fait mener de front une activité d’auto-entrepreneur pour financer ses études ou toucher du doigt, par la pratique, à la réalité d’une activité indépendante.
De même, environ un étudiant-entrepreneur sur dix est porteur d’un projet d’entreprise qu’il compte lancer dans un premier temps à travers le statut d’auto-entrepreneur.
Il faut donc noter que si le statut Etudiant-entrepreneur est très avantageux pour les étudiants porteurs de projets innovants, il est toutefois peu accessible à des petits projets à cause des nombreux critères de sélection. A l’inverse du statut auto-entrepreneur qui est reste simplifié en termes de démarches.
Il est important de retenir que ces deux statuts ne s’adressent pas du tout aux mêmes personnes. Il sera nécessaire d’évaluer votre projet avant de vous lancer.
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