Une photographie du marché du travail en 2013, par l’Insee

2013 : 25,8 millions de personnes – de 15 ans ou plus – ont un travail, 2,8 millions sont sans emploi. Le chômage s’établit ainsi en moyenne à 9,8% des actifs, une hausse de 0,4 point sur un an.

22 millions de Français sont quant à eux inactifs ; ils ne travaillent pas et « ne recherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles pour en occuper un ». Parmi eux : étudiants, retraités, parents au foyer, personnes en incapacité de travailler…

Un taux de chômage plus élevé pour les hommes

Si, sur le front de l’emploi, la situation s’est dégradée en France ces deux dernières années, l’Insee relève que cette détérioration « a davantage affecté les hommes, dont le taux de chômage a dépassé celui des femmes «  ; respectivement 10% et 9,7%. Ces dernières sont néanmoins davantage touchées par le « sous-emploi ».

En 2005, 17,2% des actifs occupés travaillaient à temps partiel ; ils sont 18,4% en 2013, majoritairement des femmes (80%). 32,5% de ces dernières « souhaitent travailler davantage », indique l’Insee. Le taux de « sous-emploi » des femmes s’élève ainsi à 9,7%, contre 3,5% pour les hommes.

La photographie de l’Insee offre également à voir que les non-salariés restent minoritaires et « à forte prédominance masculine ». Si le non-salariat concerne avant tout les personnes parmi les plus âgée, il se développe progressivement chez les jeunes, « notamment après la mise en place du régime d’auto-entrepreneur en 2009 ». Concrètement, parmi les actifs occupés de 50 ans ou plus, 16% sont non salariés. Ils sont 4,5% chez les moins de 30 ans ; une hausse de 1,5 point par rapport à 2005. 88% des actifs occupés en France métropolitaines sont donc salariés, presque autant de femmes que d’hommes, et 86,5% d’entre eux bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI). « Sur dix personnes en emploi, il y a un non-salarié, deux ouvriers, trois employés et quatre personnes occupant une profession intermédiaire ou un emploi de cadre », détaille l’étude.